Pour la reprise estivale de SLT, plongée en terres celtes, dans les pas des contes arthuriens et des surfeurs caribéens. C'est parti pour une courte virée à Lorien'geles, le plus français des astres bretons.
Jai tardé à vous présenter la suite des hostilités. La faute à quelques notes égarées, un esprit occupé, un poignet ankylosé. Il fallait laisser à ces envolées le temps de maturer. Nous voici de nouveau sur les sentiers. Suite et fin du Raid Hannibal, de ses longues cavales à sa délivrance finale.
J'ai sauté quelques rendez-vous hebdomadaires récemment, mea culpa. Il fallait prendre le temps de reconstituer patiemment mon herbier, histoire de vous proposer de nouvelles essences pour les sens. Cette fois-ci, on prend les baskets pour une épopée sportive un brin anachronique, le Raid Hannibal. Un récit en deux parties. Time to play.
Samedi c'était journée à 'Bleau. Bleau et ses 30 000 blocs d'escalade, où les prises sont fines comme des lames de rasoir, où pieds et mains grattent à la recherche désespérée d'aspérités. Ca force à rester léger, à mener un verbe aérien, reptilien, pour ne pas s'essouffler, ne pas ampouler sa pensée, et là-haut au sommet, espérer déboucher.
Cette semaine, direction le sud et le massif de la Sainte-Baume, un balcon de calcaire sur la Méditerranée, lieu de prières, lieu de vieilles pierres.
Cette semaine, je vous emmène sur l'Ile d'Yeu. Terre autrefois de grands marins, promontoire sur l'océan, dont le passage du vent, des marées et des ondées a dessiné la géographie, belle et austère, achoppement de falaises et de criques. Une vraie terre celtique, atlantique.
En ce début de printemps, direction Lyon, sa campagne et les Monts d'Or, ce bastion de verdure d'où ruissellent les ruines de l'empire romain englouti, un écrin de forêt préservé, un air de Vosges en surplomb de la Saône
Cette semaine, on troque la tente pour les cabanes. Direction les Hauts Plateaux du Vercors pour quatre jours d'itinérance en raquettes. Une histoire de transmission, d'héritage. Le plaisir simple de faire sa trace, de la savoir si éphémère, si fugace.
Cette semaine, direction la forêt de Rambouillet, le château d'eau des Yvelines, à quelques encablures de Paris. Une évidence de nature, idéale le temps d'un bivouac. Mais, comme tout château, Rambouillet, par ses giboulées et ses rencontres, ne se laisse pas conquérir si facilement.